On compte actuellement près de 500 millions de chats sur la terre. Ces félins d’origines lointaines ont su gagner la confiance des hommes et s’incruster assez bien dans leurs modes de vie. Malgré que la loyauté du chat soit encore un sujet de discussion, son taux d’adoption est toujours aussi croissant. Mais, d’où vient ce félin ?
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L’ancêtre du chat
Felis Silvestris lybica ; c’est ainsi qu’on appelle le supposé ancêtre de tous les chats tout comme le japhy chat. Pour l’heure, c’est ce chat ganté que l’on considère le plus comme l’ancêtre du chat et non le Felis Silvestris silvestris. L’origine de ce parent du chat remonte au Moyen-Orient, au XIIIe millénaire av. J-C. On estime que sa domestication a commencé bien après la période de l’Homo Sapiens.
Le processus de la domestication du chat
Selon les chercheurs, la domestication du chat a commencé au cours de la période néolithique. Ce fut juste après les premières activités agricoles, soit près de 8 000 ans avant notre ère. C’est pour l’instant l’hypothèse la plus plausible. En effet, les activités agricoles ont créé de nouvelles habitudes. On devrait désormais entreposer les récoltes pour pouvoir les utiliser sur du long terme. Il s’agissait principalement d’orge et de blé. Ces greniers ont facilité l’accroissement de la population des rongeurs qui s’attaquaient sans cesse aux récoltes.
Cette augmentation du nombre de rongeurs était une opportunité pour le chat ganté, qui pouvait dorénavant trouver aisément une proie. Cet excellent chasseur s’est donc très vite rapproché des villages dans le principal but de se nourrir des rongeurs. Très tôt, l’Homme a décelé les véritables potentilles du chat. En se rendant compte qu’il serait très pratique pour éloigner les rongeurs et aussi les serpents venimeux, l’Homme s’est empressé de domestiquer le chat ganté sauvage. C’était le début d’une longue histoire entre ce félin et les hommes.
L’évolution des habitudes et du génome du chat ganté
À ce jour, les plus anciens ossements de chat viennent d’une sépulture découverte à Chypre, en 2004. Il s’agissait d’une tombe datant de près de 9 500 ans. Les archéologues ont retrouvé autour du chat des artefacts décoratifs, principalement des pierres polies et des coquillages.
Le plus surprenant dans la tombe était les restes d’une personne ayant près de 30 ans. Les scientifiques n’ont toujours pas encore pu identifier son sexe. Ils estiment toutefois que c’est probablement le propriétaire du chat. Étant donné qu’il n’y a quasiment pas de chat sauvage indigène sur ce territoire, on pense que son introduction a été faite par les marins.
Pour l’instant des études comparatives ont été faites, en prenant également en compte certaines espèces de chats de notre époque. Les résultats prouvent que la domestication du chat a modifié profondément les comportements de l’animal, ses réactions, son physique, et son métabolisme. Mais, la question n’est toujours pas encore entièrement élucidée.
